LA TONTE, UN CONFORT POUR LE CAVALIER OU POUR LE CHEVAL ?
Le problème de tondre le cheval est que cela lui prend beaucoup d’énergie de fabriquer ses poils. Déjà, sans tondre, il est préférable de l’aider en lui faisant une cure de biotine + zinc à l’automne ainsi que lui mettre une pierre à sel. Si on tond, le cheval sait parfaitement que l’hiver n’est pas fini. Pour compenser, il lui faut refaire rapidement son poil (la couverture le leurre un peu, mais pas plus que ça). Donc, il RE-pompe de l’énergie pour RE-faire du poil. Ceci le fragilise, beaucoup plus que d’avoir un peu de sueur en ayant travaillé. Avec un travail adapté et beaucoup de pas, il ne doit pas être en sueur plus que ça.
Si l’on tond entièrement, il faudrait aussi mettre des couvertures sur l’encolure et les jambes, non?
Dans certaines écuries, les chevaux sont tondus et certains propriétaires mettent jusqu’à 7 couverture au plus froid de l’hiver (alors un pauvre couvre-reins quand ils sortent doit paraitre bien léger). Il se trouve que beaucoup de ces chevaux toussent au printemps, alors que ceux qui vivent au pré (sans couverture) ne toussent pas.
Gain de temps ou pas? Franchement, ça prend à peu près autant de temps d’enlever toutes les couvertures, les bandes de repos (laissées toute la nuit), remettre toutes les couvertures, les bandes de repos, que de bouchonner et d’attendre que le cheval sèche en le faisant marcher avec une couverture séchante. Donc, le confort du cavalier, à voir… En plus, ça revient plus cher.
Ah! j’oubliais de dire! Certains tondent aussi les petits poils de la barbe, vous savez, ceux qui servent au goût… Et la raison, je vous le donne en mille… Ils trouvent ça “moche”!!
Evidemment, les poils retiennent quelque peu la poussière et cela demande un nettoyage plus intense…