J’entends souvent les cavaliers se plaindre du fait que leur cheval est “une bombe”, “ingérable”, “chaud comme la braise”… et autres expressions bien connues. Souvent, ces cavaliers cherchent des palliatifs au lieu de chercher la cause réelle. Or, cette cause est souvent une alimentation inadaptée et trop riche.
Le SEUL aliment complet qui existe pour les chevaux (contrairement à ce qui est écrit sur certains paquets de granulés qui en fait ne sont pas complets) est l’HERBE. Si l’on ne dispose pas d’un pré, l’alimentation de base doit être composée essentiellement de foin complémentée de façon à assurer les apports nécessaires.
Savoir calculer la ration de son cheval est fondamental et est expliqué dans de nombreux ouvrages et sites (comme : http://www.galopin-fr.net/alim/index.htm ). Hélas, c’est souvent relativement compliqué et après quelques calculs basés sur une infinité de tableaux, beaucoup de propriétaires abandonnent et s’en remettent à l’expérience de leur entourage.
Le seul vétérinaire, Eric Ancelet, qui a étudié réellement la diétitique équine, a écrit un bouquin intitulé “se nourrir…être nourri…”. Il y a beaucoup de choses intéressantes, mais en particulier que
“Au delà de deux kilos de céréales par jour, un cheval de 500 kg est en surcharge, donc en état de surmenage métabolique.”
J’ai récupéré un welsh pony qui avait été suralimenté, son obésité lui a valu un oedème au fourreau et un régime adapté lui a permis d’éviter d’autres pathologies telles que la fourbure par exemple.